Saint-Vide-Leegbeek - La 20ᵉ commune

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Source : https://www.leegbeek.brussels/about

A propos

La 20ᵉ commune est portée par un ensemble d'associations qui s'engagent pour que la ville soit co-construite avec ses citoyen.ne.s.

En mettant en lumière les espaces vides bruxellois, la 20ᵉ commune souhaite fédérer les acteurs et actrices en présence afin que ces espaces profitent à l'ensemble de la collectivité.

Liste des associations

  • Communa | ASBL

Communa favorise l’occupation temporaire des bâtiments vides. Ces lieux temporairement occupés se transforment alors en espaces d’expérimentation sociale, économique et culturelle. Citoyen.ne.s et associations les investissent avec leurs engagements et contribuent ainsi à la fabrique de leur ville.


  • Toestand | ASBL

Toestand réactive, par l’usage, les bâtiments abandonnés et oubliés, les terrains et espaces publics en y organisant des centres socioculturels temporaires et autonomes. Leur devise ? Le dialogue, la création, l’autonomie et l’action, c’est notre devise.


  • WONINGEN123LOGEMENTS | ASBL

L'association propose des solutions alternatives et concrètes à la crise du logement, notamment par la réaffectation de bâtiments vides en logements. Dans une approche communautaire et participative, leur engagement est de faciliter l'émancipation individuelle et collective.


  • BRAL | Mouvement urbain

De la mobilité à l’urbanisme, BRAL soutient les bruxellois.e.s : que ce soit en produisant de l'information ou en mettant en lumière leurs initiatives. L'objectif étant de défendre les intérêts citoyens auprès des pouvoirs publics. Autour de la table quand c’est possible, sur les barricades s'il le faut.


  • FEBUL | Fédération bruxelloise

Association qui œuvre à la réalisation effective du droit au logement en Région bruxelloise. Et ce, en jonglant avec différents axes : la création de logements, l’accompagnement d’autres structures, la participation à l’élaboration de dispositions légales et la redistribution d’informations.


  • SAW-B | Fédération pluraliste

SAW-B s’engage pour les alternatives sociale et économique. En fédérant bon nombre d’entreprises d’économie sociale, le mouvement défend leur place au niveau belge et européen : que ce soit en accompagnant ces initiatives ou en suscitant une réflexion critique à propos des alternatives.


Le manifeste

Les friches : des biens communs

La 20ᵉ commune est portée par plusieurs plateformes d’occupation temporaire à finalité sociétale qui s'engagent pour que les bâtiments vides bruxellois servent à l'ensemble de la collectivité.


À Bruxelles, la vacance immobilière concerne des millions de mètres-carrés. L’occupation temporaire de ces espaces permet d’apporter des réponses innovantes et concrètes aux défis de notre société, tant au niveau local que global. De la même manière, l’appropriation collective de ces espaces a permis aux citoyen.ne.s de participer au processus de fabrication de la ville. L’occupation temporaire devient urbanisme transitoire : ses usages préfigurent les aménagements futurs, tout en répondant aux besoins immédiats de la ville.


Aujourd’hui, l’économie de marché s’invite dans les moindres recoins de Bruxelles. Faisant fi des impératifs sociaux et sociétaux, de grands opérateurs fonciers publics confient la gestion d’espaces de tailles importantes à des entreprises privées qui, par un jeu de mise en concurrence, évincent les initiatives à but non lucratif. En Belgique, comme dans d’autres pays européens, ces sociétés réduisent les espaces vacants à une « niche économique fructueuse ». Elles les investissent d’une approche extractiviste dont les conséquences sont interpellantes : les personnes marginalisées sont systématiquement exclues et les droits des occupants sont réduits à peau de chagrin.


Il s'agit d'un phénomène d’autant plus alarmant quand il est mis en parallèle avec l’adoption récente d’une loi anti-squat. Celle-ci punit désormais les personnes les plus démunies qui trouvaient parfois refuge dans les espaces délaissés de la ville. Une fois de plus, l’action concertée d’associations, de collectifs et de citoyen.ne.s est mise à l’écart au profit d’intérêts privés.


Nous mettons en garde contre la création d’un sous-marché locatif parallèle où les droits des occupant.e.s sont rognés. Nous nous opposons aux acteurs et actrices dont le seul objectif est de faire du profit. Nous demandons aux pouvoirs publics de protéger la 20ème commune contre son ubérisation. Nous demandons à ce que ces espaces soient consacrés à chercher des solutions aux besoins urgents de notre société.


Les plateformes d’occupation temporaire de la 20ème commune.