« Travail Emploi Numérique - Les nouvelles trajectoires (1) » : différence entre les versions
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Résumé du rapport du Conseil National du Numérique | Résumé du rapport du Conseil National du Numérique [http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2015/12/Rapport-travail-version-finale-janv2016.pdf Travail - Emploi - Numérique / Les nouvelles trajectoires] | ||
Les ajouts ''en italique'' ne sont pas issus du rapport. | |||
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Le Cnum réfute l'idée selon laquelle la mutation profonde actuelle ressemblerait à des événements antérieurs connus. | Le Cnum réfute l'idée selon laquelle la mutation profonde actuelle ressemblerait à des événements antérieurs connus. | ||
Il ne s'agit pas d'une crise mais d'une '''métamorphose'''. | Il ne s'agit pas d'une crise mais d'une '''métamorphose'''. ''([[La_r%C3%A9volution_P2P_et_la_phase_de_transition_des_communs | Cf M. Bauwens à propos de la transition]])'' | ||
''([[La_r%C3%A9volution_P2P_et_la_phase_de_transition_des_communs | Cf M. Bauwens à propos de la transition]])'' | |||
50% des emplois sont menacés par l’automatisation dans un horizon proche : il faut entreprendre une '''révolution épistémologique''' | 50% des emplois sont menacés par l’automatisation dans un horizon proche : il faut entreprendre une '''révolution épistémologique''' | ||
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== CARTOGRAPHIE DES CONTROVERSES == | == CARTOGRAPHIE DES CONTROVERSES == | ||
=== QUELLE PLACE ET QUEL STATUT POUR LE TRAVAIL HUMAIN DANS LA | |||
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Une modification des structures de travail plus rapide et intense depuis les années 1950. | |||
Un débat sur la fin du travail depuis les années 1980 : | |||
* la forme “travail” telle que nous la connaissons a été mise en place à la fin du 18ème siècle | |||
* le travail n'a pas toujours été à la base du lien social | |||
* le travail n'est plus capable d'être le vecteur de l’organisation économique | |||
L’automatisation du secteur tertiaire soulève de nouveaux enjeux : | |||
* niveau macroéconomique : quantité de travail disponible ? | |||
* nature des nouveaux métiers (dans quel secteur ?) | |||
* quelles interactions travailleurs / machines ? | |||
Le numérique interroge les formes traditionnelles de production | |||
* les structurations en ''réseau distribué'' favorisent la mise en place de projets fondés sur la ''contribution'' volontaire d’un ensemble d’individus (''logiciel libre'', plateformes de travail à la demande) | |||
* les nouveautés technologiques telles que la ''blockchain'' sont à l’origine de formes nouvelles d’entreprises, fondées sur la multi-appartenance et la | |||
''contribution sporadique validée par les pairs'', et productrices d’externalités. | |||
* un renouvellement des pratiques est en cours du côté de la production industrielle : augmentation du nombre de ''tiers-lieux'' de ''production collaboratifs'' et de mouvements visant à développer les pratiques artisanales, tels que le mouvement des ''makers'' | |||
Peut-on mesurer le nombre d’emplois détruits par les machines ? | |||
* étude Carl Frey et Michael Osborne : États-Unis à horizon 20 ans, 47 % des emplois ont une probabilité forte d’être automatisés, 19 % une probabilité moyenne et 33 % une probabilité faible. | |||
* étude cabinet Roland Berger : France à horizon 10 ans, 20% des tâches seront automatisables donc 42% des métiers hautement susceptibles d’automatisation. | |||
Ces prévisions ont fait l’objet de critiques, des auteurs de l’étude eux-mêmes. | |||
Quelle est la nature des emplois détruits et des emplois créés ? | |||
* Le numérique va-t-il créer des emplois ? | |||
* Les métiers peu qualifiés vont-ils disparaître ? | |||
=== LE NUMÉRIQUE FAVORISE-T-IL UNE AUTONOMISATION ÉMANCIPATRICE DES TRAVAILLEURS ? === | === LE NUMÉRIQUE FAVORISE-T-IL UNE AUTONOMISATION ÉMANCIPATRICE DES TRAVAILLEURS ? === | ||
=== LE SALARIAT EST-IL DEPASSE ? === | === LE SALARIAT EST-IL DEPASSE ? === | ||
=== LE NUMÉRIQUE RENFORCE-T-IL LA SEGMENTATION DU MARCHE DU TRAVAIL ? EST-CE UN PHENOMENE DURABLE OU TRANSITOIRE ? === | === LE NUMÉRIQUE RENFORCE-T-IL LA SEGMENTATION DU MARCHE DU TRAVAIL ? EST-CE UN PHENOMENE DURABLE OU TRANSITOIRE ? === | ||
=== UTILISER UNE PLATEFORME, EST-CE DU TRAVAIL QUI DOIT ETRE RECONNU COMME TEL ? === | === UTILISER UNE PLATEFORME, EST-CE DU TRAVAIL QUI DOIT ETRE RECONNU COMME TEL ? === | ||
=== TOUTE ENTREPRISE INSTALLÉE A-T-ELLE VOCATION A ETRE UBERISÉE ? === | === TOUTE ENTREPRISE INSTALLÉE A-T-ELLE VOCATION A ETRE UBERISÉE ? === | ||
=== FAUT-IL DÉCORRELER REVENUS ET TRAVAIL ? === | === FAUT-IL DÉCORRELER REVENUS ET TRAVAIL ? === | ||
=== QUEL DIALOGUE SOCIAL A L’HEURE DU NUMERIQUE ? === | === QUEL DIALOGUE SOCIAL A L’HEURE DU NUMERIQUE ? === | ||
=== FAUT-IL DECORRELER PROTECTION (DROITS) ET “TRAVAIL” (STATUTS D’EMPLOI) ? === | === FAUT-IL DECORRELER PROTECTION (DROITS) ET “TRAVAIL” (STATUTS D’EMPLOI) ? === | ||
== RECOMMANDATIONS == | == RECOMMANDATIONS == |
Version du 15 janvier 2016 à 23:16
>>> TRAVAIL EN COURS - NE PAS DIFFUSER <<<
Résumé du rapport du Conseil National du Numérique Travail - Emploi - Numérique / Les nouvelles trajectoires
Les ajouts en italique ne sont pas issus du rapport.
Ils visent à répertorier les références aux communs et idées déjà évoquées dans le cadre de la P2P Foundation.
AVANT PROPOS
3 problématiques principales :
- quels nouveaux métiers, quelles nouvelles compétences et comment conduire la transformation numérique des entreprises ?
- quelles sont les pratiques numériques des services publics de l’emploi dans le monde ?
- comment l’automatisation et la numérisation des activités agissent-elles sur le travail et ses conditions ?
Une méthodologie avec 2 partis pris :
- assumer l’inconnu : ne pas arbitrer entre les scénari prospectifs sur le futur de l’emploi
- axer le rapport sur le numérique : identifier opportunités / risques, proposer des méthodes d’analyse, entendre les retours d’expériences
Un rapport en 2 parties :
- cartographie non exhaustive des controverses identifiées
- exposé des recommandations : pistes de méthodes
INTRODUCTION
Le Cnum réfute l'idée selon laquelle la mutation profonde actuelle ressemblerait à des événements antérieurs connus.
Il ne s'agit pas d'une crise mais d'une métamorphose. ( Cf M. Bauwens à propos de la transition)
50% des emplois sont menacés par l’automatisation dans un horizon proche : il faut entreprendre une révolution épistémologique
Anticiper devient plus difficile, au plan individuel comme au plan collectif. Il s'agit donc de mettre en place des formes résilientes de gestion de l’incertitude.
Agir est nécessaire pour l'état, il n’est pas possible de se contenter du statu quo.
Objectifs principaux :
- Valoriser les parcours hybrides, la pluriactivité, les changements de statut, les prise d’initiatives… (attention aux aux inégalités dans la capacité à s’adapter au changement)
- Transformer les organisations pour en faire des lieux d’émancipation et d’apprentissage, réforme des modes d’organisation et de gouvernance des entreprises
- Recréer du collectif, pour tous et à toutes les échelles (nouveaux travailleurs indépendants, organisation, société), réfléchir sur les modèles de distribution et de redistribution et sur la prise en compte des activités socialement utiles bien qu’hors emploi. Le travail doit être compris, dans
sa signification la plus globale, comme constitutif de biens communs qui profitent à tous, et plus généralement du commun, c’est-à-dire de la capacité des membres d’une société à avancer ensemble.
- Repenser la relation entre le travail et la (re)distribution des richesses pour enrayer la progression des inégalités. accumulation de richesses entre un
nombre toujours plus restreint de personnes. Il faut choisir de nouveaux modèles, construits autour d’une conception rénovée de l’emploi, de l’outil fiscal ou d’un schéma alternatif de distribution.
- Favoriser la capacitation des individus : autonomisation des salariés, système de formations adapté à la transition numérique, réforme de la conception de la protection sociale et des négociations collectives, mise en place de nouveaux canaux de redistribution de la richesse
CARTOGRAPHIE DES CONTROVERSES
QUELLE PLACE ET QUEL STATUT POUR LE TRAVAIL HUMAIN DANS LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN?
Une modification des structures de travail plus rapide et intense depuis les années 1950.
Un débat sur la fin du travail depuis les années 1980 :
- la forme “travail” telle que nous la connaissons a été mise en place à la fin du 18ème siècle
- le travail n'a pas toujours été à la base du lien social
- le travail n'est plus capable d'être le vecteur de l’organisation économique
L’automatisation du secteur tertiaire soulève de nouveaux enjeux :
- niveau macroéconomique : quantité de travail disponible ?
- nature des nouveaux métiers (dans quel secteur ?)
- quelles interactions travailleurs / machines ?
Le numérique interroge les formes traditionnelles de production
- les structurations en réseau distribué favorisent la mise en place de projets fondés sur la contribution volontaire d’un ensemble d’individus (logiciel libre, plateformes de travail à la demande)
- les nouveautés technologiques telles que la blockchain sont à l’origine de formes nouvelles d’entreprises, fondées sur la multi-appartenance et la
contribution sporadique validée par les pairs, et productrices d’externalités.
- un renouvellement des pratiques est en cours du côté de la production industrielle : augmentation du nombre de tiers-lieux de production collaboratifs et de mouvements visant à développer les pratiques artisanales, tels que le mouvement des makers
Peut-on mesurer le nombre d’emplois détruits par les machines ?
- étude Carl Frey et Michael Osborne : États-Unis à horizon 20 ans, 47 % des emplois ont une probabilité forte d’être automatisés, 19 % une probabilité moyenne et 33 % une probabilité faible.
- étude cabinet Roland Berger : France à horizon 10 ans, 20% des tâches seront automatisables donc 42% des métiers hautement susceptibles d’automatisation.
Ces prévisions ont fait l’objet de critiques, des auteurs de l’étude eux-mêmes.
Quelle est la nature des emplois détruits et des emplois créés ?
- Le numérique va-t-il créer des emplois ?
- Les métiers peu qualifiés vont-ils disparaître ?